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JOURNAL DE CAMPAGNE
20 mai 2008

A K.

depuis mon retour, je peins sans interruption. Bientôt, ici, les premiers signes, aussi indécents, que les précédents, voire...
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23 mai 2008

Blow Job 2

Anna et 80*60 Encre, acrylique
3 juillet 2008

Yann A.

Lorsque je lui parle de Yann A. elle dit : "Yann est un chat de gouttière qui aime les minets".
2 juillet 2008

Résurrection

Le miracle de juin: une fois encore, José Thomas a laissé son corps à l'hôtel. Le reste se passe de mots. http://www.dailymotion.com/video/x5px0e_jose-tomas-a-madrid-le-4-juin-extra_sport http://www.dailymotion.com/video/x5q6i3_jose-tomas-madrid-5-ju...
26 août 2008

Rentrée littéraire 3

La 14ème Valse d'André Tuboeuf, chez Actes Sud. Voilà, Dinu Lipatti. Sidérante simplicité. Les trois dernières minutes sont bouleversantes, la quintescence du piano. http://www.youtube.com/watch?v=R0085wPebZc
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10 septembre 2008

Plus aucun commentaire

désespérant!
12 septembre 2008

Pour fêter l'automne,

sur la suggestion éclairée d'AT, me permettrai-je de revoir quelques titres de peintures. Ceci suffira-t-il à les rendre moins sinistres?
16 novembre 2007

La peinture s'élabore

dans le secret.
14 octobre 2008

Epuisement

Je suis épuisé. Crise, bronchite, manque.
15 octobre 2008

Petit précis de métaphysique 1

A notre naissance, Dieu, en s'absentant, a déposé en nous le goût de l'autre et le besoin de lumière, les anges, leur rêves d'envol.
9 avril 2009

Charles Juliet

J'ai déjà dit ma proximité ancienne avec Charles Juliet dont l'oeuvre essentielle est son Journal, tenu depuis 1959 et intégralement publié (chez Hachette et POL). Né dans les années 80, Charles aurait tenu un blog, et ses écrits, prisonniers de la toile,...
12 mai 2009

Je peins,

trés lentement... Du désir, de la possession... Il faut tout ça pour faire une tableau. Pour se déposséder d'un sujet, il faut d'abord, en même temps souvent, l'avoir possédé et être possédé par lui. Là maintenant, je suis dans l'oubli.
8 décembre 2009

Copenhague

Le slogan (prémonitoire) de la France était : "Pour que rien ne soit plus comme avant" = Pour que tout reste identique... Lacan vit toujours...
2 février 2008

Hier Eva est morte,

dévorée par les métastases. Plus jamais je ne pourrai la revoir. Sur mon agenda, en date d’après-demain j’ai marqué son nom, pour un ultime rendez-vous. (A jamais en moi, son rire rauque, moqueur, aimant et désespéré.)
5 mars 2008

Contingences 1

5 mars, 15 heures 32: Mes incunables Arno Schmidt et ses scènes de la vie d'un faune, Baudouin de Bodinat et sa vie sur terre, ses réflexions sur le peu d'avenir que contient le temps où nous sommes, et puis ici, le mateur d'art et david G.
29 juin 2007

nightmare 2

Ô ma toute douce, la peur me tient et je supplie les dieux que nos vies soient longues et exemptes de malheur. Il n’y a pas de plus grande douleur pour des parents que la mort d’un enfant.
20 novembre 2007

Un couple d’épervier plane dans l’air immobile.

Sur le fond du ciel les nuages dessinent une forme cotonneuse, proliférante. Nimbo Stratus : prémisses de vent du Sud puis de journées entières de pluies. Au bas du ciel, les montagnes enneigées brillent dans le soleil.
5 novembre 2007

Souvent l’essentiel de nos vies s’échappe loin de nous,

au large de nos corps. Et notre mémoire oublie le plaisir, ne garde intacte que l’empreinte des drames.
9 novembre 2007

Ce qui n'est pas dit

n'existe pas (JL).
12 novembre 2007

Mais personne

ne dit rien sur le Nu dans l'escalier!!!
22 avril 2009

elle m'a confié

un de ses plus secrets fantasmes : d'abord, amenée nue, offerte, longuement prise par des hommes qui se succèdent en elle, et à la fin se répandent sur son corps. Aujourd'hui la suite sera tue.
23 août 2007

23 août

Un couple d’épervier plane dans l’air immobile. Sur le fond du ciel les nuages dessinent une forme cotonneuse, proliférante. Nimbo Stratus : prémisses de vent du Sud puis de journées entières de pluies. Au bas du ciel, les montagnes assombries brillent...
4 octobre 2007

Qu’ai-je fait du jumeau qui m’a été donné quand j’ai reçu mon âme ?

De celui qui, enfant, me tenait en éveil, dont le regard rieur suivait chacun de mes gestes, qui, lors des nuits d’épouvante, prenait ma main, éloignait les fantômes ? Dans quelle région de mon corps a-t-il trouvé refuge ?
19 octobre 2007

Aucune vie inventée

ne remplacera la mienne.
7 novembre 2007

Ceci enfin, pour clôre la journée :

sans doute ai-je désiré la mort de ma mère, et du coup me voilà coupable. Prisonnier de mon enfance. La venue de Clara m’en libère-t-elle ? Déjà les chaînes se relâchent. Chaque parole adressée est trace déposée dans la lignée de celui qui la reçoit.
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