2 octobre 2007
Matin d’automne, de pleine lumière et de givre.
Dehors les bruits résonnent. Une brume légère flotte sur la campagne. Très haut dans le ciel passent les grues. Leur cri rauque perce le silence.
Nous ne retiendrons de nos vies que des épiphanies. Le reste mourra.
M’envoler à mon tour, suivre la route des grandes migrations. Découvrir en moi-même le passage du Nord-Ouest, sur les ailes des oies trouver de nouveaux sentiers dans la forêt des souvenirs. «Nous partirons d’Occident, nous marcherons vers l’Orient, en passant par le Septentrion. »
Publicité
Publicité
Commentaires
V
A
A