7 août 1942

Lettre du conseiller d’Etat, Secrétaire Général à la Police de la préfecture des Basses-Pyrénées :

« Il  m’a été signalé que la viande livrée au camp de G serait parfois tuberculeuse, bien que le cachet du vétérinaire de Nenx y soit apposé.

Ce cachet serait placé dans l’abattoir, à la disposition du premier venu et utilisé soit par le boucher et le tueur, soit par le concierge de l’abattoir.

Une infirmière aurait constaté la mise en consommation de poumons tuberculeux, constatation confirmée par un chef d’îlot, un brigadier et le médecin-chef du camp. »