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JOURNAL DE CAMPAGNE
10 avril 2008

Sarah

Voici un mois j’ai écrit à Ruth :

"Je n’ai jamais répondu aux lettres que vous m’avez envoyées, parce que cette enfant que j’attendais tant avec Mathilde n’était pas encore née. Elle s’appelle Clara, est parmi nous aujourd’hui plus d’un an.

A présent je me sens prêt à répondre à Sarah si elle désire me rencontrer.

Je pense que les choses doivent se passer simplement, progressivement, pour que nous nous apprivoisions tous, et comme vous l’écriviez il y a douze ans, « que cela ne ressemble en rien au malheur ». "

Quelques mots à peine, qui répondaient à cette lettre que je reçus d’elle voici 12 ans et que je recopie ici.

"Jean-Paul,

dans un premier temps je vais faire bref –et frontal. Après quoi on verra, on a tout le temps. J’attends un bébé. Depuis le 15 août. Et voilà !

Je ne peux que vous laisser seul après vous avoir dit cela. Je ne pouvais pas ne pas vous le dire. Même si je m’en veux de troubler votre quiétude.

Il ne m’est pas facile de vous dire ce que je sens, ce que j’espère. Je vais quand même essayer de vous en donner une idée.

D’abord je suis heureuse, comblée. Sans mélange. De l’enfant. Qu’il soit né de vous, qu’il arrive maintenant.

Ensuite, qu’il ne saura de vous que ce que vous voudrez.

Enfin –conjuratoire- que cela ne ressemble en rien au malheur, qu’il existe beaucoup de possibilités, que nous demeurerons dans la confiance et le respect mutuel.

Je ne peux rien dire d’autre pour l’instant.

Ruth. "

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Commentaires
B
n'ayez de crainte... tout va bien...
V
C'est tout ce que j'arrive à écrire moi...désolée.
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