28 avril 2008
Hier, à Biarritz,
avec M. blottie dans mes bras : en pleine tempête, nous regardions les vagues déferler sur les rochers, monter parfois jusqu’à plus de 10 mètres puis s’affaisser d’un coup. Comment représenter cette sauvagerie, cette force insensée, les embruns sur nos visages, nos corps serrés ?
Sans doute me faudra-t-il attendre longtemps encore pour le voir achevé, se détacher de moi, s’éloigner de ma vie, avant de pouvoir le reprendre, tailler dans le vif, enlever tout ce qui désormais me paraîtra étranger. Peut-être alors n’en restera-t-il plus rien. De ces eaux bouillonnantes, tout aura disparu, jusqu’à l’écume.
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