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JOURNAL DE CAMPAGNE
27 juin 2008

Bad mood

Soudain l'autre est parti. Nous a abandonné. Nous l'appelons par son nom. Seul le silence répond. Et notre voix résonne dans la maison déserte. Pourquoi ne pas renoncer tout à fait ? Demeurer pour toujours sur la plus haute rive du fleuve. Arrêter le temps en ces instants de grâce où un bonheur intense nous submerge. Quand au crépuscule du jour brusquement tout prend sens, que le moindre frémissement de l'air devient promesse lumineuse. Rester là, s'assoupir, ne plus se réveiller. Oublier à jamais la recherche incessante d'un ailleurs qui toujours fuit.

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Commentaires
G
Quand on a la chance d'avoir une épouse comme Patrice-Flora Praxo, on n'est absolument pas narcissique. Parce que c'est l'Autre que les gens regardent. N'est ce pas, Belami ?
D
La blonde au bras d'Albert Cossery n'était que le membre animé d'une prol hétaïre qui avait besoin de se faire voir... Ne jamais oublier qu'Albert Cossery a été l'époux de Monique Chaumette, n'est-ce pas Belamy ?
E
ah je dis non......sourire. Mais c'est un débat. Je pense sincérement que se n'est pas une question de renoncement, non loin de la. simplement etre la dans ce moment tel qu'il soit. <br /> L'ailleurs ? et bien l'ailleurs est en nous certe, mais le moment est la, présent....le vivre.
P
La question n'est pas : pourquoi ne pas renoncer ? Mais comment pouvoir renoncer ?<br /> Infinie question lancinante et douloureuse.
E
Des rives, dérive. Peut-etre l'écho.
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