M. me manque ce soir.

Je me branle longuement. Son manque exacerbe mon désir, je lui parle dans la pénombre, lui confie mes secrets:

« Je me blottirais contre toi. Mes mains avidement rechercheraient ton corps, agripperaient tes seins ? Mon sexe contre ta cuisse durcirait de désir. Ton ventre humide, tes lèvres, chercheraient mes baisers. Plus tard, après avoir vu ta peau frémir, ton corps se tendre, ta bouche crier, je te pénètrerais. M’enfoncerais en toi, viendrais buter contre tes fesses, avant de basculer dans le soleil. »

Plus tard dans la nuit, secrets encore, visions d’entre les draps :

« Conquête intime : conque ruisselante, quête murmurée. Elle s’agenouille devant lui. Le temps s’arrête. D’un même geste, sa main glisse sous la chemise, son visage se plaque contre le pantalon, à hauteur du sexe. Elle en respire l’odeur forte. Les mains de l’homme enserrent son visage. L’index de la main droite pénètre ses lèvres. Elle l’avale, le suce, cambrée, son regard plongé dans le regard de l’autre, ses yeux brillant de désir. Plus tard : Un spasme saisit l’homme. La pointe de ses seins malmenés s’est durcie, son corps tremble, implore, s’abandonne. Ainsi, jusqu’à l’épuisement. »

Comments

[gicerilla]

J'aime me laisser porter par le hasard. Je tombe ici et j'ai envie que cela dure ...

[abuelita]

un tableau superbe !

[Volcane]

J'en redemande...