3 juin 2008
Au large des îles Marshall,
le long de la « date line », l’océan n’en finit pas de creuser les limites du temps.
Hier j'ai établi une liste de mes morts. Elle s'est révélée bien plus courte que je ne redoutais. Et cela a suffi à me rendre espoir. Depuis, j'ai décidé de la garder près de moi, soigneusement pliée dans mon porte-feuille, comme une amulette d'envoûtement. Attendant désormais avec un peu moins de crainte qu'elle s'allonge.
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